Olivier Scarpelli






Biographie

Olivier Scarpelli voit le jour le 30 décembre 1970 sous le soleil de Nice. La luminosité spécifique à la région, qui a vu naître nombre de peintres célèbres, a sans doute coloré son berceau de ces teintes particulières que l’on retrouve dans toute son œuvre.

En 1988, c’est la rencontre avec S. une jeune canadienne férue de peinture, qui fait ses études d’art en France ; ensemble ils vont écumer les plus grands musées de France, mais également d’Italie et d’Espagne et sera profondément marqué par la contemplation des plus grands chefs d’œuvre de l’Art, témoin cette Joconde perplexe sous le regard d’un perroquet noir ou entourée de perroquets, tels les Oiseaux d’Hitchcock mais nous reviendrons plus amplement sur l’œuvre d’Olivier Scarpelli.



A partir de 1989, c’est l’apprentissage des différentes techniques de peinture à l’école de Christian Geai ; si au départ, il se consacre à la peinture flamande basée sur les glacis, ce procédé trouve vite ses limites et Olivier préfère développer une technique tout à fait originale faite d’une peinture plus épaisse et se contenter des couleurs primaires bleu, rouge et jaune en y apportant une touche personnelle dans le finiss
Mais qui dit peinture dit encadrement et Olivier désire alors apprendre les techniques d’encadrement ; c’est ainsi qu’en 1990 il travaille au sein des Ateliers Soardi dans le Vieux Nice où il fait la connaissance de Cesar.

Si Cesar n’a pas eu d’influence directe sur son œuvre, il n’en reste pas moins que le charisme du sculpteur a contribué à inciter Olivier à poursuivre dans la voie qui s’était offerte à lui. C’est également Monsieur Soardi qui va présenter Olivier à Monsieur Ferrero qui possède une galerie au sein de laquelle Olivier va travailler pendant 2 ans et qui va lui permettre de faire la connaissance d’artistes comme Arman, Folon, Tobiasse…

S’il n’est pas exact de parler d’influence, il n’en demeure pas moins qu’Olivier va suivre les traces de ses aînés, en témoigne dans ses œuvres, le choc de la tradition et de la modernité à l’instar de la nuit étoilée revisitée par Arman ; il va nous dévoiler une Joconde troublée par la une d’un quotidien et la présence d’un véhicule automobile. De toute son œuvre, jaillit l’amour des couleurs franches, sans compromis, le rouge éclatant, le bleu de sa méditerranée et de son ciel et s’y mêle l’avant-garde d’Andy Wharol tout en marquant sa peinture du sceau de sa personnalité.

En 1994, c’est l’école Artigraph. Plus tard, Olivier rencontre les galeristes Hervieu. Car Olivier est jeune, son talent n’en est encore qu’à ses balbutiements mais malgré ça, il exposera ses œuvres au sein de la galerie Hervieu jusqu’en 1997, date à laquelle il fait la connaissance de Coignard Epelé.

C’est par l’intermédiaire de Monsieur Soardi qu’en 1994 il ira même jusqu’à travailler quelques jours chez Ben.

Les perroquets d’Olivier SCARPELLI peuvent être à la fois éclatants de couleurs et à l’inverse désormais paré d’un gris métallisé lorsqu’ils se meuvent dans l’obscurité d’une mer agitée . Ils deviennent des guerriers habillés de plaques métalliques et se parent de toutes les nuances de gris pour laisser s’envoler leurs congénères…

A contrario, une série de ces cônes est peinte dans des couleurs très vives, du rouge sang, du bleu profond avec une technique holographique plus affirmée dans la déclinaison des teintes et à travers les coups de pinceau, on devine l’ombre d’un faucon…

L’impression qui se dégage de toute l’œuvre d’Olivier c’est un savant mélange entre le figuratif, un abstrait savamment maîtrisé, le tout agrémenté par une technique originale tant dans le maniement du pinceau que des couleurs. Si sa peinture n’est pas sans rappeler celle des plus grands Maîtres, elle n’en demeure pas moins empreinte de la sensibilité d’Olivier.

Ce qu’on peut dire de l’œuvre d’Olivier Scarpelli c’est qu’elle ne laisse pas insensible, on l’aime ou on ne l’aime pas mais aucune demi mesure que ce soit dans son œuvre ou dans les sensations qu’elle provoque. Et d’ailleurs, n’est-ce pas le propre des œuvres d’art ? …